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12 février 2009

"Si tu penses un peu comme moi, alors dis halte à tout" (Renaud)

Ma question est simple : DOIT-ON CONTINUER DE SE LAISSER EXPLOITER ?

Est ce que c'est utopique d'exiger un droit pour tous, au logement, à la santé, à l'éducation et la culture,  à un emploi stable, d'exiger le droit de se nourrir et de nourrir sa famille ? Est ce qu'en demandant cela je ne suis qu'un beau rêveur qui n'a rien compris à la vie ?

Ce n'est pas là une ligne révolutionnaire que je défends en demandant ça ! Si une vraie gauche réformiste existait, je suppose qu'elle demanderait la même chose, d'ailleurs à l'époque où elle existait, des hommes tels que Hugo ou Jaurès avaient déjà ces revendications.

Pourtant aujourd'hui que se passe t-il :
L'État, celui que nous avons élu, celui qui doit être l'exemple, le garant des droits fondamentaux, est aussi le premier patron à générer du chômage. En effet, le non remplacement des fonctionnaires empêchent des milliers (si ce n'est des millions) d'enseignants, de documentalistes, d'éducateurs... de trouver un emploi stable. Ce processus vise à précariser l'enseignement public et s'accompagne de réformes très dure contre les universités et les étudiants. Valérie Pecresse (ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche) et Xavier Darcos(ministre de l'éducation nationale) ont, ces derniers mois, multiplié ces attaques : réforme du baccalauréat, réforme des programmes, non remplacement des postes, réforme des moyens alloués aux universités, réforme des statuts d'enseignants-chercheurs, masterisation des concours de l'enseignement.
Il s'agit pour le gouvernement que l'école publique soit de moins en moins performantes, au profit des écoles privée réservée à l'élite financière. Ce système d'éducation à deux vitesses visent à creuser les inégalités sociales entre les classes, ainsi un fils d'ouvrier devra étudier du mieux qu'il pourra dans des classes surchargées, sans accompagnement individualiser pour résoudre ses difficultés et là, ou il réussit, ou il sera dirigé vers "une voix de garage". En revanche, un fils de patron, pourra étudier dans des classes à effectif réduit et aura toute l'aide dont il aura besoin pour réussir.

Cette casse de l'éducation entre dans un processus plus global encore, dans les hopitaux, dans les transports... peu à peu, ces services publics sont démantelé au profit de sociétés privés qui choisissent leurs tarifs et leur implantation.
Ces mêmes sociétés privés qui profitent du démantelement du public, qui ne cessent de faire du profit et à qui le gouvernement donnent encore de l'argent pour un "pseudo-plan de relance", prennent prétexte de la faillite financière et de la crise économique qui en découle, pour licencier en masse. A l'automne 2008, les intérimaires et les travailleurs précaires (CDD, CTP, CAE...) n'étaient plus remplacé. Depuis Janvier 2009, nous voyons le nombre de travailleurs licenciés augmenter en flèche, les premiers touchés étants les jeunes (+15% de chômage), jamais nous n'avons connu une telle augmentation du chômage.

Deuxième question après ce violent réquisitoire : Que font les syndicats ?

Comme d'habitude, ça se divise ! CGT, FSU, Solidaire, CFDT, FO, CFTC, Unef, FSE... ont à leur tête, les guignols du patronat. Ils se mettent d'accord une journée par trimestre pour sortir les drapeaux empoussiérés, celle du 29 janvier fut une réussite, puis retournent à leurs bagarres pour un bout de gras. Et qui paie l'addition ? Les travailleurs, les jeunes et les retraités ! La prochaine grève nationale est prévu le 19 Mars, c'est tout ? Une journée ça et là et le gouvernement va céder ? Laissez moi rire camarades !
Puisques nos têtes syndicales sont incapables de s'entendre, pour un mouvement unitaire, c'est à nous, militants de base, de prendre les choses mains. Transcendons les barrières dressées entre nous par quelques hommes ! Nous sommes tous des camarades travailleurs, étudiants, retraités ! Nous sommes tous victimes de la dictature bourgeoise alors unissons nous contre le même ennemi !
La Guadeloupe, la Martinique, la Réunion... nous montrent l'exemple ! Les travailleurs se sont tous mis en grève et là-bas, ce n'est pas un jour, c'est déjà plusieurs semaines. 


Travailleurs, Étudiants, Retraités...

Camarades du monde entier,

unissons nous !


Manif public/privé :

Lundi 16 février à Lille : 14h30, Porte de Paris
Jeudi 19 février à Valenciennes : 10h30, Sous-préfecture

 

 

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